Militaires français - Généraux d'Empire Napoléonien

 

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Sur les quatre piliers de l’arc de triomphe de l’Étoile, à Paris sont gravés 653 noms de généraux qui ont servi sous la Première République (1792-1804) et le Premier Empire (1804-1815).

Parmi eux, 128  sont morts au combat !

 

Evidemment, la production de capsules ne permettra jamais de les honorer tous !!!


Quelques généraux


Jean Ambroise Baston comte de Lariboisière, né le 18 août 1759 à Fougères et mort le 21 décembre 1812 à Koenigsberg en Prusse-Orientale, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Il s'oriente rapidement vers une carrière militaire. Il fait de brillantes études et entre comme lieutenant, le 2 août 1781, dans le régiment d'artillerie de La Fère où sert Napoléon Bonaparte. Quoique Lariboisière ait quelques années de plus que son jeune camarade, il s'établit bientôt entre eux, selon Éric Pautrel, « une amitié qui ne devait jamais s'effacer, une confiance absolue l'un envers l'autre et un dévouement inaltérable de la part de Lariboisière pour le futur empereur ».

Capitaine en 1791, il gravit les échelons et est nommé général de brigade le 29 août 1803.

Lariboisière commande l'artillerie à la bataille d'Austerlitz. Il contribue fortement au succès de cette journée par l'emploi qu'il fait de ses batteries et par le feu qu'il dirige sur les glaces qui portent les colonnes russes, car celles-ci ont eu l'imprudence de se placer sur l'étang de Menitz !!!

Il est remarqué par l'Empereur qui le fait général de division le 3 janvier 1807 et lui confie le commandement de l'artillerie de la Garde impériale.

Chargé la veille de la bataille de la Moskova de reconnaître les positions de l'ennemi et de déterminer le moyen d'attaquer les redoutes que les Russes ont établies sur leur gauche, il met en place pendant la nuit les dispositions nécessaires. À la pointe du jour, l'artillerie française ouvre le feu sur les Russes et les 70 000 boulets tirés pendant la bataille sont en mesure d'être remplacés.

Pour Lariboisière, la victoire de la Moskova est endeuillée par la mort de son fils, mortellement blessé lors d'une charge. Affaibli par cette perte et par la fatigue, le général tombe malade à Vilnius et meurt à Kœnigsberg le 21 décembre 1812. 


Armand Augustin Louis, 5e marquis de Caulaincourt, 1er duc de Vicence, né le 9 décembre 1773 à Caulaincourt et mort le 19 février 1827 à Paris, est un général et diplomate français.

Fils et petit-fils de militaire, issu d'une illustre famille de la noblesse picarde, il entre dans l'armée à l'âge de 14 ans comme cavalier. Aide de camp de son père, Gabriel Louis de Caulaincourt, puis des généraux Aubert du Bayet et d'Harville, il reçoit son premier commandement en 1798 lors de la guerre face à la Deuxième Coalition. Après une première mission diplomatique à Saint-Pétersbourg entre 1801 et 1802, il est nommé successivement aide de camp de Napoléon Bonapartepuis grand écuyer après la proclamation de l'Empire et promu au grade de général de division en 1805. 

Homme de confiance de l'Empereur, Caulaincourt est nommé ambassadeur en Russie de 1807 à 1811. Diplomate habile, il est chargé de mener les négociations de paix lors de l'armistice de Pleiswitz et du congrès de Prague en 1813, puis lors de la campagne de France en 1814. Ministre des Relations extérieures de novembre 1813 à la première abdication de Napoléon Ier, il occupe de nouveau ce poste pendant les Cent-Jours. Partisan de la paix et fervent défenseur de l'alliance avec la Russie, ce qui lui vaut des accusations de trahison envers l'Empire, il est néanmoins l'un des plus fidèles serviteurs de Napoléon Ier, qui voit en lui « un homme de cœur et de droiture ». Il devient son confident pendant la campagne de Russie. Reconnu pour sa loyauté, Caulaincourt achève sa carrière politique en même temps que celle de l'Empereur après la seconde abdication.


Jean-Marie-Pierre-François Le Paige d'Orsenne, né le 30 avril 17761 à Ardres (Pas-de-Calais) et mort le 24 juillet 1812 à Paris, comte de l'Empire par lettres patentes du 2 juillet 1808, est un militaire français.

Il part comme volontaire en 1792, et est élu capitaine par ses camarades le 13 septembre suivant. Il fait avec distinction les campagnes de 1792, 1793 et est nommé chef de bataillon sur le champ de bataille le 3 germinal an V. Il fut nommé en l'an VIII colonel de la 61e demi-brigade. 

Il se signale à la bataille d'Austerlitz et est nommé général de brigade le 4 nivôse an XIV (20 décembre 1805). Il contribue au gain de la bataille d'Eylau en se précipitant sur l'ennemi à la tête d'un bataillon de la Garde. Nommé en 1808 colonel des grenadiers de la Garde, il passe en Espagne avec son régiment, et ensuite à la Grande Armée et se fait remarquer à Ratisbonne pendant la campagne de 1809. À Essling, le général Dorsenne eut deux chevaux tués sous lui, l'un d'eux, en tombant, le renverse et lui fait éprouver à la tête une contusion.

Il se signale encore à la bataille de Wagram, et est nommé général de division le 5 juin 1809. Revenu à Paris après la paix de Vienne, il est envoyé en Espagne avec 20 000 hommes de la Garde impériale. Il succède le 8 juillet 1811 au maréchal Bessières, dans le poste difficile de commandant en chef de l'armée du Nord. En Espagne, dans le mois d'août suivant, il bat et disperse l'armée de Galice et force l'armée anglaise à évacuer ses positions ; il parcourt ensuite la Navarre et la Biscaye et rétablit partout l'ordre et la tranquillité.

Depuis la bataille d'Essling, le général Dorsenne ressent de violentes douleurs de tête, mais surmontant ses souffrances, il continue de diriger les opérations. Ainsi, on le voit se faire porter en litière pour commander en personne le siège d'Astorga. C'est son dernier exploit. Sa santé se trouvant de plus en plus altérée, il est contraint de revenir à Paris, où il succombe le 24 juillet 1812, à la suite de l’opération du trépan.

Il est à peine âgé de 39 ans. Il est inhumé au Panthéon de Paris, et son nom figure sur la partie Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile.


Armand Charles Guilleminot, né le 2 mars 1774 à Dunkerque (Flandre française) et mort le 14 mars 1840 à Baden (Bade), est un général français de la Révolution et de l’Empire, pair de France et ambassadeur sous la Restauration.

Il sert d'abord en Belgique contre les Autrichiens en 1790. Sous-lieutenant en 1792 à l'armée du Nord sous les ordres de Dumouriez. Arrêté comme suspect à la suite de la trahison de son chef, il est incarcéré à la Citadelle de Lille. Réintégré, il est envoyé en 1798 comme capitaine à l'armée d'Italie où il devient chef de bataillon et aide-de-camp de Moreau. Il sert avec distinction aux armées d'Italie, de Catalogne et à l'état-major général de la Grande Armée. L'Empereur le remarque à la bataille de Medina de Rioseco en Espagne le 14 juillet 1808, et lui donne le brevet de général de brigade le 19 juillet. Il passe la même année à l'état-major du maréchal Bessières en Catalogne. Il est créé baron de l'Empire le 26 octobre 1808, puis est élevé au grade de général de division le 28 mars 1813, avant de recevoir le titre de comte de l'Empire par décret impérial du 19 novembre 1813.

Sous Louis XVIII, il est chargé de fixer, de concert avec une commission allemande, et conformément aux traités de 1814 et 1815, la ligne de démarcation des frontières françaises de l'Est. Il intervient en Espagne avec le duc d'Angoulème pour rétablier la monarchie absolue de Ferdinand VII. Il est nommé Pair de France et ambassadeur à Constantinople.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris auprès de son épouse et de sa fille.


Jean-Joseph Ange d'Hautpoul, né le 13 mai 1754 à Cahuzac-sur-Vère, dans l'actuel département du Tarn, et mort le 14 février 1807 des suites d'une blessure reçue à la bataille d'Eylau, est un général français de la Révolution et de l'Empire.

Issu d'une vieille famille de la noblesse languedocienne, il s'engage dans l'armée royale et commande un régiment de cavalerie sous la Révolution française. La popularité dont il bénéficie auprès de ses hommes lui permet de conserver son poste, en dépit de son sang noble qui le rend suspect aux yeux des autorités révolutionnaires. Homme de haute stature à la voix de stentor, il fait preuve au combat d'un grand courage physique. 

Sous le Premier Empire, d'Hautpoul prend le commandement d'une division de cuirassiers appartenant à la réserve de cavalerie du maréchal Murat. Après s'être distingué à Austerlitz et lors de la campagne de Prusse, il enfonce les Russes avec ses cuirassiers à Hoff le 6 février 1807. Deux jours plus tard, il prend part à la gigantesque charge de cavalerie de Murat lors de la bataille d'Eylau, au cours de laquelle il est mortellement blessé par un biscaïen


Joseph Léopold Sigisbert Hugo, né le 15 novembre 1773 à Nancy et mort le 29 janvier 1828 est un officierfrançais de la Révolution et de l’Empire, général, nommé comte par Joseph Bonaparte, également connu pour être le père de l'écrivain Victor Hugo.

Fils d'un ancien adjudant de l'armée royale, il s'engage à quatorze ans comme simple soldat, et est nommé officier en 1790. Il parcourt de la manière la plus brillante la série des guerres de la Révolution française et se signale surtout sur le Rhin, en Vendée lors des massacres de Nantes, et sur le Danube. 

Parmi ses faits d'armes : à Vihiers (Maine-et-Loire), avec 50 hommes seulement, il arrête 3 à 4 000 Vendéens. À la bataille de Caldiero, il voit l'armée repoussée sur le point de repasser l'Adige. Simple chef de bataillon, il enlève à la baïonnette le village de Caldiero, s'y maintient pendant quatre heures malgré les efforts de l'ennemi, et laisse aux Français le temps de reprendre l'offensive et de vaincre.

Il passe ensuite au service de Joseph Bonaparte, alors roi de Naples. Le pays était infesté de bandes de résistants qui tous obéissaient au terrible Fra Diavolo, à la fois chef de voleurs et chef d'insurgés de la région du Lazio, qui répandait la terreur dans les campagnes et jusque dans les villes. Hugo désagrège les bandes les unes après les autres, s'empare de Fra Diavolo et le fait juger, condamner et exécuter en deux heures, le 10 novembre 1806. En récompense, le roi Joseph le nomme colonel le 28 février 1808, maréchal du palais et chef militaire de la province d'Avellino.

Hugo suit bientôt Joseph en Espagne et y rend encore des services signalés, où il est nommé colonel du régiment Royal-Étranger, régiment espagnol composé d'étrangers. Nommé général et gouverneur des provinces centrales, d'Ávila, de Ségovie, de Soria, puis de Guadalajara, etc., il guerroie trois ans contre le célèbre Empecinado, le bat en trente-deux rencontres et parvient ainsi à délivrer tout le cours du Tage des « guérillas » qui l'infestaient, et à rétablir les communications entre les divers corps de l'armée française.

Il prend Ávila le 15 janvier 1809, qu'il fortifie et qui sert de point d'appui au maréchal Soult. Il est nommé général de brigade le 20 août 1809. 

Le général Hugo meurt à Paris 10e (ancien), frappé d'une apoplexie foudroyante le 29 janvier 1828, à l'âge de 54 ans.


Jean-Baptiste Antoine Marcelin Marbot, plus couramment appelé Marcellin Marbot, baron de Marbot, né le 18 août 1782 à Altillac et mort le 16 novembre 1854 à Paris, est un général d'Empire.

Après des études au collège militaire de Sorèze, il s’engage comme volontaire le 3 septembre 1799 au 1er régiment de hussards. Affecté à la brigade du général Seras, il est nommé maréchal des logis par celui-ci à l'issue d'un brillant fait d'armes. Promu au grade de sous-lieutenant le 31 décembre 1799, il participe à la bataille de Marengo.

Il devient aide de camp du maréchal Augereau pendant de la campagne d'Allemagne de 1805, et se distingue à la bataille d'Austerlitz. Nommé capitaine en 1807, il est gravement blessé à la bataille d'Eylau et sera laissé pour mort sur le champ de bataille. Passé dans l'état-major du maréchal Lannes en 1808, puis dans celui du maréchal Masséna en 1809, il participe aux deux premières campagnes d'Espagne, où il est blessé à Ágreda et à la prise de Saragosse. Fait chevalier de l'Empire le 12 novembre 1811 et colonel du 23e régiment de chasseurs à cheval en 1812, il prend part à la campagne de Russie, se signalant à l'occasion de plusieurs batailles. Chargé de la protection du passage de la Bérézina, il est blessé de deux coups de lance à la bataille de Yakoubowo, puis de nouveau lors des batailles de Leipzig et Hanau en octobre 1813. Le mois précédent, le 28 septembre, il est fait baron de l'Empire.

Pendant les Cent-Jours, il rallie Valenciennes à l'empereur. À la tête du 7e régiment de hussards, il est nommé général de brigade par Napoléon la veille de la bataille de Waterloo au cours de laquelle il est blessé en chargeant les carrés anglais à la tête de son régiment.

Après avoir fait carrière dans les états-majors de l'armée française sous le Premier Empire, il devient lieutenant général puis pair de France sous la monarchie de Juillet. Ses Mémoires constituent un remarquable témoignage sur l'épopée napoléonienne.


Jean, comte Rapp, né à Colmar le 27 avril 1771 et mort à Rheinweiler le 8 novembre 1821, est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Rapp suit d'abord de longues études théologiques pour devenir pasteur, mais il ne semble pas avoir la vocation : il est grand, fort, robuste, d'un tempérament bagarreur. En mars 1788, il préfère donc s'engager dans les chasseurs des Cévennes, et ne tarde pas à se distinguer par son courage et sa fougue, tout en collectionnant les blessures. Fin 1796, il devient l'aide de camp du général Desaix qui le nomme capitaine le 19 décembre 1796 et l'emmène avec lui lors de la campagne d'Égypte. Lors de celle-ci, de nouveaux combats lui valent de nouveaux succès et blessures. Il est nommé chef de brigade et rentre en France.

A la bataille de Marengo le 14 juin 1800, lorsque Desaix tombe frappé à mort. Il porte au général Napoléon Bonaparte les dernières paroles de ce jeune héros et devient, à cette date, l’aide-de-camp du Premier consul, poste qu'il occupe jusqu'en 1814. À ce titre, il est chargé de nombreuses missions de confiance par Napoléon Bonaparte, en Vendée, en Suisse et en Belgique.

Il se distingue à  Austerlitz en prenant la tête des Mamelouks et des grenadiers à cheval et en percutant les Chevaliers-Gardes de la Garde impériale russe. Il fait prisonnier le prince Repnine, et s’empare de l’artillerie et de tous les bagages des troupes qui lui sont opposées.

Promu général de division, il participe activement à la Campagne de Prusse et de Pologneentre 1806 et 1807.

Pendant deux ans, il exerce les fonctions importantes de gouverneur de Dantzig ; les habitants lui décernent une épée enrichie de diamants sur laquelle on lisait une inscription, et Napoléon le nomme le 28 janvier 1809, comte de l'Empire.

Il sauve la vie de Napoléon Ier à plusieurs reprises, d'abord à Schönbrunn le 12 octobre 1809, Jean Rapp empêche le jeune Frédéric Staps d'assassiner Napoléon puis à la bataille de Maloyaroslavets, où il a un cheval tué sous lui. Il sauve encore une fois la vie de l'Empereur en repoussant une attaque de Cosaques à Gorodnia. 

Au passage de la Bérézina en combattant en arrière-garde aux côtés de Michel Ney. Il concourt à sauver l’artillerie française qui se trouve compromise sur ce point, et y reçoit sa vingt-quatrième blessure !!!

Après la chute de Napoléon en 1814, il rallie le nouveau pouvoir il est accueilli avec distinction par Louis XVIII. 

Il rejoint Napoléon pendant les Cent-Jours, et se range sous les drapeaux de son ancien souverain, qui le nomme le 16 avril commandant en chef de l’armée du Rhin, et pair de France le 2 juin suivant. L’armée dont il se hâte de prendre le commandement, forte de 18 900 hommes, doit défendre, de concert avec le corps du Haut-Rhin et de la Moselle, la chaîne des Vosges, depuis Belfort jusqu’à Bitche. Le désastre de Waterloo rend inutiles ses dispositions et ses efforts.

Jean Rapp est tenu à l'écart sous la Restauration, car il a résisté aux assauts ennemis jusqu'en juillet 1815. Rapp revient en 1817 à Paris, une ordonnance royale du 22 juillet 1818 le met en disponibilité. Créé pair de France par Louis XVIII le 5 mars 1819, il est nommé, quelque temps après, premier chambellan et maître de la garde-robe en 1820.

Le 8 novembre 1821, Jean Rapp meurt à Rheinweiler, en pays de Bade, d'un cancer à l'estomac. 


Guillaume Raymond Armant Viviès, baron de la Prade, né le 3 novembre 1763 à Sainte-Colombe-sur-l'Hers et mort le 12 janvier 1813 à Vilnius, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Il s'engage dans l'armée en 1793 et participe à toutes les campagnes majeures de la période. Six ans après son engagement, il est chef de brigade et commande un an plus-tard une unité composée de près de 2 000 hommes, le 43e régiment d'infanterie de ligne. Pour le récompenser de sa conduite pendant la campagne d’Italie, Napoléon le fait chevalier de la Couronne de fer.

C’est à Austerlitz qu’il gagne ses étoiles, puisqu’il intervient avec son régiment au moment critique de l’assaut du plateau de Pratzen. Il s’illustre à Iéna et surtout à Eylau, où la prise du cimetière par son unité est décisive dans la conclusion de cette bataille. Blessé à à la bataille de Friedland,  il est fait baron de l’Empire sous le nom de Viviès de La Prade.

La campagne de Russie est le dernier fait d’armes du général. Il fait partie du dispositif qui permet à Napoléon d’éviter la capture et de s’échapper de la souricière de la Bérézina. Couvrant les arrières des débris de la Grande Armée, il est capturé par les Russes aux abords de Vilna et meurt de fièvre et à bout de force en janvier 1813 au milieu du chaos indescriptible qui règne dans la ville. Sa dépouille n’a jamais été rapatriée en France.


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